Voyant la progression de la quatrième vague, et particulièrement les milieux d’éclosions actuels, j’ai décidé d’aborder la question de la transmission de la COVID-19 dans les écoles.
Au Québec, notre institut national de santé publique (INSPQ) est certainement l’un des meilleurs au monde. Depuis le début de la pandémie, l’institut fait un excellent travail de collecte et de publication de données concernant les éclosions et cas actifs. De plus, l’accès à ces données est entièrement publique et gratuit. Ce qui est particulièrement intéressant, c’est lorsqu’on constate les endroits où la plupart des éclosions de COVID sont recensés au Québec; la majorité des cas de COVID-19 sont rapportés dans 3 types d’environnement : les lieux de travail, les milieux de soins de santé et de soins de longue durée, ainsi que les milieux scolaires1.
Plusieurs médecins et scientifiques ont déjà couvert l’aspect de la transmission aéroportée du SARS-CoV-2 (Justin Morgenstern MD présente de bons résumés des connaissances et études sur ce sujet)2. Puisque les éclosions de COVID-19 se produisent majoritairement dans les endroits mentionnés précédemment, c’est un indice additionnel à l’effet d’une transmission par aérosols, puisqu’elles sont tous en milieu intérieur. De plus, la ventilation des écoles du Québec est reconnue pour être déficiente ; la plupart des écoles sont vétustes et n’ont pas été conçues avec des systèmes de ventilation centralisés. Par ailleurs, les éclosions en milieux de travail sont fréquentes dans les milieux ou la ventilation est inexistante, déficiente ou encore quand les systèmes de ventilation sont sous-performant.
La plupart des organismes de santé publique ont reconnu l’importance du rôle de la ventilation sur la propagation du SARS-CoV-2, et que le risque de transmission est plus élevé en milieu intérieur. Donc, la ventilation et la qualité d’air intérieur sont donc des facteurs critiques à considérer afin de limiter le risque d’exposition en milieu intérieur.
Voici donc un rapport vraiment intéressant concernant les choix et l’applications des mesures sanitaires dans différentes écoles de l’état de Géorgie (États-Unis) produit vers la fin de l’an dernier (Novembre à décembre 2020).
Les résultats de ce rapport montrent que la mise en place de différentes stratégies de ventilations est associée à une incidence moindre de cas de COVID-19 dans les écoles K5 (Maternelle à la 5eme année du primaire). De plus, l’utilisation d’appareil portable de filtration d’air, équipé de filtres HEPA et/ou d’IGUV (irradiation germicide aux UV), est aussi associé à une incidence plus faible de cas de COVID-19, comparativement aux écoles n’ayant pas utilisé de tels systèmes. Par ailleurs, l’amélioration de la ventilation combinée à l’utilisation d’appareil de filtration/désinfection portable était associé à une réduction de l’incidence de COVID-19 de 48%, par rapport aux écoles n’ayant pas mis en place ces mesures.
Ces résultats semblent donc démontrer de façon assez éloquente l’importance de la ventilation, mais aussi de la filtration et de la désinfection de l’air comme mesures efficaces afin de réduire le risque de transmission de la COVID en milieu intérieur.
Considérant qu’il a été démontré que les appareils Sanuvox pouvaient désactiver efficacement le SARS-CoV-2 (puisque tous les IGUV sont efficaces contre tout pathogène biologique), on peut se demander pourquoi on hésite encore à utiliser cette mesure. Particulièrement lorsqu’on voit l’INSPQ qui recommande l’utilisation d’appareils de filtration de l’air afin de réduire le risque de tuberculose en milieu intérieur3, sachant que la tuberculose est transmise par un vecteur viral aéroporté…